DOLMEN

De notables changements interviennent dans les pratiques funéraires à la fin du Néolithique: les tombes mégalithiques deviennent de véritables fosses communes, et les architectures s'adaptent aux nécessités.

D'une façon générale, la chambre sépulcrale s'allonge considérablement et le vestibule d'accès se réduit, le tertre extérieur est moins imposant, surtout moins développé en hauteur.

Dans le Bassin Parisien, la civilisation de Seine, Oise et Marne construira et utilisera des allées couvertes, enterrées dans le sol, et probablement fort peu visibles de loin.

Les populations armoricaines continuent à édifier leurs tombeaux sur le niveau du sol.

Les allées couvertes parisiennes ont également des dalles hublots à l'entrée de la chambre, alors que curieusement, une telle structure n'apparaît pas dans les allées armoricaines, tout au moins pas de la même façon, aussi complète.

Les dalles à trou ( trous des âmes ) n'ont donc pas une signification chronologique, et il n'est pas possible de les utiliser pour établir d'éventuelles relations culturelles.

Ce sont des structures assez communes dans le mégalithique, qui peuvent réapparaître en toutes régions et à toutes époques.

Revue des cours et conférences du 30 janvier 1930 p.331
( cité par R.ALLIER "Des magies et religions" )

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